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Quand les hormones perdent la tête !

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Un dérèglement hormonal est responsable de plusieurs troubles physiques et psychiques. Une vraie galère !

Toutes les femmes se souviennent très bien de la douloureuse période de puberté. Lorsque le corps de la petite fille prend la forme d'un corps de femme, dans l'espace de quelques mois, avec de nouvelles formes naissantes souvent difficiles à assumer. Au-delà de cette nouvelle apparence physique, des changements intérieurs se produisent suivis des premières menstruations.

Beaucoup de transformations en si peu de temps, une seule explication : les hormones se réveillent. Il s'agit de la progestérone et d'œstrogènes.


L'excès de ce dernier fait l'objet d'un des problèmes féminins les plus courants à notre époque. «Je prends la pilule depuis 2 ans. Au début du traitement, mon médecin m'a déclaré qu'il était fort possible que je subisse des effets secondaires, notamment un excès d'œstrogènes.


Depuis, je souffre de fatigue presque permanente, des bouffées de chaleur, des douleurs aux seins et aux jambes, début de cellulite et peau grasse. Bref des choses que je n'avais pas connues avant», confie Hanane.


En effet, l'excès d'œstrogènes engendre plusieurs troubles physiques. A savoir, sensibilités des seins, rétention d'eau, taches à l'ovulation (au milieu du cycle), cystites prémenstruelles, crampes utérines, prise de poids, maux de tête, acné, constipation ou diarrhée, mal de dos raideur musculaire, fatigue, perturbation de la faim, de la soif, de la libido du sommeil et du rapport chaleur-froid...

Du côté psychologique, ce n'est pas du tout gagné. Ce dérèglement hormonal crée également des troubles psychiques comme la dépression ou sensation d'abattement, l'épuisement, l'hypersensibilité, l'agressivité, l'irritabilité, la gaucherie, une difficulté de concentration et de prise de décision, des changements d'humeur, sensation de se laisser contrôler par l'entourage, l'insomnie… pourquoi cet excès ? Les facteurs sont multiples. Par exemple la prise de pilule contraceptive, et la consommation du soja. Celle-ci contient beaucoup d'œstrogènes, beaucoup trop pour les enfants, adolescents ou femmes adultes.


Quant à la progestérone naturelle, c'est aussi une hormone calmante et sédative. Il donc est logique qu'une femme qui en manque soit, juste avant les règles, énervée, mal dans sa peau, voire insomniaque.


Les enfants peuvent également souffrir d'un dérèglement hormonal.

Leur obésité est forcément liée à un trouble d'hormones. Les causes endocriniennes sont nombreuses dans le domaine médical. Le déficit en hormones de croissance est souvent responsable du surpoids chez l'enfant obèse.


L'hormone de croissance est lipolytique. Il fait consommer plus de graisses que ce qu'il devrait faire. On observe donc un ralentissement de la croissance et une surcharge graisseuse. L'enfant a dans ce cas un aspect juvénile avec un petit visage aux traits fins mais qui contraste avec un front haut bombé. Les pieds et les mains restent eux petits comparés au corps. Le ventre peut être rebondi. Lorsqu'on remarque ces symptômes, il faut consulter chez un pédiatre endocrinologue.


Les lésions hyporhalamo-hypophysaires sont relatives à des problèmes traumatiques notamment constatés par une obésité évolutive très rapide et difficile à maitriser. Un manque d'hormone de croissance retarde aussi la croissance de l'enfant.

Dans ce cas l'organisme du petit n'est pas capable de produire les quantités d'hormones suffisantes à une croissance normale. Cela aboutit à un retard de croissance que l'on constate en observant sa courbe de croissance. Le déficit en hormone de croissance peut être héréditaire ou apparaître durant l'enfance. Il est habituellement la conséquence d'une incapacité de l'hypophyse à produire les taux adéquats d'hormone de croissance.

Hormones de grossesse

Dès l'annonce de la bonne nouvelle, la future même ne sera presque plus la même. Elle qui fournissait d'énormes efforts pour ne rien manger et garder la ligne, elle se jette sur tout ce qui se mange. Elle qui était toujours calme, sereine et réfléchie est devenue tout à fait le contraire. Tantôt elle est tendre est adorable et tantôt elle devient froide et nerveuse. Les troubles d'hormones sont à l'origine de ces comportements souvent jugés «fous» par les hommes.
L'HCG (Gonade Chorionique Humaine), c'est la plus connue des hormones jouant sur la grossesse et celle qui est dosée dans le sang ou les urines lors de la suspicion d'une grossesse. Elle permet donc de confirmer et dater une grossesse. Les nausées apparaissent en même temps que cette hormone. Son rôle est de maintenir le corps jaune actif dans l'ovaire afin qu'il produise de la progestérone et des œstrogènes en attendant que le placenta prenne le relais (fin du premier trimestre).


La progestérone et œstrogène ont un rôle plus qu'important puisqu'elles permettent l'implantation de l'embryon.


L'ocytocine est une hormone prédicateur des comportements d'attachement entre la mère et l'enfant. Elle a aussi un rôle dans le déclenchement des contractions. Lorsqu'il faut déclencher un accouchement ou renforcer les contractions à la maternité. Elle joue aussi un rôle dans la montée lacteuse.
Enfin la prolactine qui permet de déclencher la production de lait après l'accouchement.

 

source : lematin

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