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L'insomnie, maladie du siècle

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Le titre de cet article est celui d'une conférence faite le 5 jan­vier 1959 à la Société d'hygiène men­tale par le professeur COIRAULT, alors médecin-chef de la clinique neuro-psychiatrique du Val-de-Grâce.


Il y a 20 ans, le problème de l'insomnie, en tant que phénomène de civilisation, était déjà une préoc­cupation sérieuse.


Actuellement, le souci des milieux médicaux ou de certains respon­sables de la santé va croissant. L'in­somnie devient un problème alar­mant d'autant que le moyen usuel de lutte contre ce fléau est le som­nifère, la drogue qui fait dormir. Des mises en garde officielles contre l'abus de somnifères se font jour. On commence d'en déceler les in­convénients ravageurs où les sujets deviennent des drogués pantelants et asservis. D'abord panacée facile, à la portée de tous, d'un emploi commode et efficace, le somnifère s'est avéré peu à peu d'un emploi plus délicat. L'expérience en ce do­maine a montré que l'accoutumance impliquait nécessairement l'augmen­tation et la répétition des prises. Les effets secondaires ne tardèrent pas. Et l'on parla même de désin­toxication pour certains. Tabac et alcool n'étaient plus des chefs de toxicomanie. Il y avait à présent les drogues médicamenteuses. On finit par créer un mot formé de deux mots grecs : iatro-génisme, c'est-à-dire maladie causée par la médecine elle-même. Les drogues hypniques engendraient de vérita­bles syndromes et toutes sortes de réactions allergisantes.


Quoi d'étonnant si l'on pense au travail que doivent fournir le foie, les reins, la rate et les divers or­ganes d'épuration pour neutraliser, essayer vainement de métaboliser des produits parasites, non biolo­giques, ingérés précipitamment par­ce qu'il faut dormir, calmer une angoisse, ou réduire une préoccu­pation obsessionnelle. Mais qu'est-ce que le sommeil, qu'est-ce que l'angoisse, qu'est-ce qu'une obses­sion, etc. ? Néant.


Avant d'administrer un produit, ne faut-il pas d'abord savoir com­ment et sur quoi il agit ? Et pour savoir comment il agit, ne faut-il pas savoir quels sont les organes responsables des phénomènes qu'on veut réduire ? C'est là que gît la dif­ficulté : qui nous dira ce qu'est ce sommeil ou ce qu'est physiologiquement une angoisse ou une crise d'épilepsie ? C'est davantage l'igno­rance des phénomènes humains qui est à incriminer que l'abus même de produits toxiques. Car les pro­duits toxiques font des ravages phy­siologiques en raison même de l'ignorance fonctionnelle ou physio­logique des processus qu'on veut atteindre. Ils appellent alors des ersatz thérapeutiques, des efficacités de coups de poings dont on sait seulement qu'ils agissent à coup sûr mais dont on ne sait pas com­ment ils agissent. C'est ce « com­ment » seul qui pourrait éviter une consommation quasi criminelle de produits non métabolisables qui, forcément, ont une action — encore très mal connue — sur l'ensemble de notre équilibre physiologique.

Le somnifère : solution criminelle

Comment se fait-il que ce fléau qu'est l'insomnie ne soit alors pas réduit par tout cet arsenal chimi­que qui fait pourtant réellement dor­mir ? Encore une fois c'est à cause de l'ignorance des véritables pro­cessus. On ne comprendra rien au sommeil tant qu'on n'acceptera pas qu'il est une hypofonction thyroï­dienne dans son essence même. C'est sur la glande thyroïde que les recherches sur le sommeil devraient porter car c'est à cause d'elle qu'existe un cycle veille-sommeil. Les recherches cérébrales à ce sujet sont contradictoires. Les hibernants dorment à cause de l'engraissement de la thyroïde par la lécithine et quand disparaît, au printemps, cette couche de lécithine, l'animal se ré­veille. Les mécanismes nerveux ne sont que sous-jacents, secondaires et non directeurs. Sans la thyroïde, les centres nerveux n'enregistrent aucune donnée et ne sont pas opérants.


L'efficacité des somnifères est ac­quise expérimentalement, empiri­quement. Les laboratoires dépen­sent des sommes colossales à des recherches dont la base repose sur des postulats faux ; à savoir que le système nerveux cérébral dirige tout, commande tout jusqu'en nos moindres fonctions. Bien sûr, les physiologistes disent actuellement que les recherches tiennent autant compte des hormones que des centres nerveux et qu'il ne saurait être question de se lancer dans des que­relles stériles pour savoir si le sys­tème nerveux est responsable ou bien le système hormonal. Tout fonctionne ensemble selon les sys­tèmes d'adaptation auto-régulés que sont les feed-back (1). Certes, actuellement, ces querelles sont désuètes car les savants ont reconnu que le système endocrinien fonctionne en synergie avec le système nerveux et il n'est plus question de faire préva­loir l'un plutôt que l'autre. Toute­fois il persiste une erreur : l'égalité n'existe pas entre les deux systèmes. Le système endocrinien est chrono­logiquement antérieur au système nerveux et à ce titre il régule et informe le système nerveux, dès l'origine de l'ontogenèse. Les recherches ne tiennent pratiquement pas compte de cette antériorité.

La thyroïde : organe-clé du som­meil

Si les somnifères sont si efficaces c'est parce qu'ils agissent directe­ment sur la thyroïde pour la rendre hypofonctionnelle mais aussi l'intoxiquent. Ils n'agissent sur le sys­tème nerveux que secondairement. L'on sait que l'activité nerveuse tient sa vigueur et son excitabilité physiologique de l'hormone thyroï­dienne. Si l'on bloque la thyroïde, le système nerveux ne réagit plus. C'est ce qui se passe pour l'anesthésie. Les sujets hyperesthésiques ou hypersensibles sont des hyperthyroïdiens tandis que les sujets insensibles sont des hypothyroïdiens.


Or, les laboratoires font des re­cherches de façon très empirique, puisqu'ils semblent ignorer que la « drogue » — l'acide barbiturique — agit tout à fait électivement et en premier lieu sur la thyroïde. Tel produit a une action positive sur l'endormissement car il perturbe le chimisme thyroïdien et non d'abord le système nerveux. Comment com­prendre cette primauté de la thy­roïde en tout et pour tout : parce qu'elle est la glande de l'adaptation comme l'a établi le docteur Gautier et que tout « stress », toute inges­tion, toute sensation, toute pensée demande notre adaptation. Nous sommes en perpétuelle adaptation et les erreurs adaptatives sont à chercher sans doute dans un cer­tain environnement mais surtout dans une atteinte de la glande thy­roïde qui est la première atteinte par l'environnement. Il existe évidemment une interaction fonction­nement/milieu très à l'ordre du jour mais l'on ne sait pas encore officiellement que l'organe qui per­met de s'adapter au milieu est la glande thyroïde, enfant pauvre de la physiologie.

Importance du genre de vie

L'insomnie, certes, est un fléau actuel car, prolongée, elle engendre toutes sortes de déséquilibres phy­siologiques et psychiques. Vaincre l'insomnie nécessite de connaître ses causes et ses facteurs. Cela ne consiste pas à absorber un produit chimique, artificiel, non biologique dont les effets secondaires sont ex­trêmement néfastes. Pour vaincre l'insomnie il faut savoir quel genre de vie et d'alimentation la favorise afin de supprimer peu à peu les éléments perturbants. Le rythme de vie qui implique émotions, soucis, préoccupations, énervements, précipitation, rentabilité, etc., ne peut guère conduire à un sommeil répa­rateur. De même une alimentation viandée, carencée chimiquée, désé­quilibrée en protides, glucides et lipides, engendre aussi à la longue des insomnies tenaces. Les causes sont rarement ponctuelles mais ce sont des ensembles de causes qui finissent par créer des états chro­niques où l'insomnie domine mais aussi les fatigues et dysfonctions hépatiques, rénales, intestinales, sto­macales, et même cérébrales, etc.


Un rythme de vie équilibrée — qui prend son temps — et qui va souvent de pair avec une saine ali­mentation est un garant certain contre l'insomnie. Un retour à l'ali­mentation saine opère, parfois mi­raculeusement, des retours à la santé spectaculaires et rapides. Le chapelet des dysfonctions disparaît et avec elles, l'insomnie qui les accompagne.


Mais pour vaincre l'insomnie il faudrait surtout savoir ce qu'est et d'où provient le sommeil. Là, c'est la bouteille à l'encre. Les expérien­ces actuellement en cours sont in­nombrables et le nombre de chats, de souris et de singes qui sont sa­crifiés pour de si maigres acquisi­tions est effarant.

Le cerveau est secondaire...

S'il était une certitude absolue que le déclencheur physiologique du sommeil se trouve bien dans les centres nerveux comme on tente de l'établir depuis trente ans, il fau­drait se réjouir des recherches fai­tes sur le cerveau. On y mettrait le temps, mais à force de chercher on finirait par obtenir le bon bout et par maîtriser enfin les neurones responsables de ce phénomène mys­térieux qui occupe un tiers de notre vie.


Malheureusement, il existe une certitude : ce n'est pas dans le cerveau que se situe le déclencheur physiologique du sommeil. Les cen­tres nerveux ne sont que des cen­tres de relais, des automatismes d'appoint qui existent pour doubler toute notre vie de relation et enre­gistrer nos moindres fonctionne­ments végétatifs, même le sommeil. Nous avons ainsi deux sources de fonctionnements : hormonale et ner­veuse ; ces sources fonctionnent en synergie totale mais selon les cas, par exemple une fatigue endocri­nienne, les centres nerveux peuvent relayer automatiquement la fonc­tion endocrinienne : c'est le cas des conduites automatiques en général, des habitudes, etc. Ces conduites s'opposent aux conduites d'appren­tissage où l'adaptation endocrinienne pour réussir une tâche s'impose en formant peu à peu des automatismes. Tout fonctionnement endocri­nien quel qu'il soit s'enregistre cérébralement et, de façon réversible, peut être rappelé pour reproduire la tâche de façon plus ou moins automatique selon la participation du sujet. Les centres nerveux ne sont pas les centres directeurs puis­que avant leur myélinisation et donc bien avant leur efficacité fonc­tionnelle, les nourrissons dorment. Cet argument pourtant absolument décisif dans sa simplicité ne semble pas avoir préoccupé les savants. Pourquoi ? Il est facile de s'en ren­dre compte si l'on résume très rapi­dement les expériences depuis cin­quante ans : l'efficacité des mani­pulations sautera aux yeux au point que même les contradictions péremptoires survenues n'ont pas dé­couragé les psychophysiologistes du sommeil qui persistent à s'en­fermer dans la zone réticulée du tronc cérébral (à la base du cer­veau).


W.R. Hess, en 1927 réussit à pro­voquer le sommeil en stimulant le thalamus interne et l'hypothalamus antérieur du chat. Moruzzi en 1958 réussit à obtenir le sommeil d'un chat par stimulation d'une zone du bulbe, Sterman et Clémente obtien­nent le sommeil chez le chat par stimulation électrique du cerveau antérieur, au niveau de l'hypotha­lamus. Des zones hypnogènes ont été également trouvées au niveau du cortex frontal, du thalamus mé­dian et du système limbique, etc. Il y a donc plusieurs zones mais que valent-elles, et sont-elles spéci­fiques au sommeil ? Si l'on consi­dère les destructions cellulaires neuroniques par coagulation au froid ou divers procédés, les expériences sont aussi faussement probantes : en 1949, Moruzzi et Magoun dé­truisent la partie haute de la for­mation réticulée et obtiennent le sommeil, toujours chez le chat. En revanche Moruzzi, en 1958, obtient l'état de veille persistant par des­truction de la zone du bulbe im­pliquée dans le sommeil. Mais c'est le physiologiste Michel Jouvet, de Lyon, qui a obtenu un état de veille permanent par destruction des noyaux du Raphé, se situant au milieu de la formation réticulée. Il en a conclu que ces noyaux étaient indispensables pour déclencher le sommeil. Enfin le Belge F. Bremer, en 1936 avait, l'un des premiers, déterminé que le système d'alter­nance veille/sommeil se situait dans la formation réticulée du tronc cé­rébral.


Actuellement cette partie basse du cerveau fait l'objet de recher­ches très fines au niveau même des neurones. On pense que le sommeil profond est induit au niveau du raphé par un médiateur chimique, la Sérotonine alors que la noradrénaline est plutôt concernée par les centres d'éveil. Les expériences confirment ces vues puisque l'inhi­bition de la sérotonine par des moyens chimiques conduit à main­tenir l'éveil, tout comme celle de la noradrénaline conduit au som­meil. Et la contre-épreuve est en­core positive.

Synergie hormono-nerveuse

Mais que peuvent avoir de com­mun ces verdicts expérimentaux, pourtant efficaces, avec la simple vue géniale que le sommeil n'est qu'une hypofonction thyroïdienne ? Apparemment rien. On acceptera à la rigueur que cette hypofonction glandulaire puisse être causée par les fameux centres nerveux qui di­rigent et contrôlent les glandes. Mais alors qu'en est-il du nourris­son qui dort sans que fonctionnent ses centres nerveux par manque de myéline, de l'anencéphale qui dort et possède des émotions sans afférences corticales ni même de pro­tubérance ?... La régulation nerveu­se ne se comprend pas ici. La détermination nerveuse chez l'adul­te doit pouvoir être appliquée chez le bébé qui vient de naître puisqu'il s'agit du sommeil dans les deux cas. Ou bien doit-on comprendre que le système nerveux commande le som­meil chez l'adulte et non chez le nourrisson ? Ou est-ce plutôt que le système nerveux ne commande le sommeil ni chez l'un ni chez l'autre ?


Il est évident que puisque le sys­tème glandulaire possède de loin l'antériorité fonctionnelle dès la pé­riode fœtale, ce sont les actions hormonales qui président inélucta­blement aux premiers fonctionne­ments végétatifs et en particulier à la fonction de téter qui n'existe presque plus chez l'hypothyroïdien congénital. Ces fonctionnements vé­gétatifs, stimulés et, en quelque sorte, agencés et dirigés par les informations hormonales, vont peu à peu s'enregistrer dans le cerveau dès qu'une certaine maturation myélinique (neuf mois chez l'homme, trois semaines chez le chat) s'est opérée. Le cerveau, à la naissance va se préparer peu à peu à recevoir des enregistrements codés qu'il pourra garder, répertorier, ranger dans les « tiroirs » neuroniques, mais qu'il pourra tout aussi bien rendre, redonner ou rééditer selon les besoins physiologiques d'adap­tation. Le sommeil n'échappe pas à cet enregistrement. Certes, des zones plus spécifiques existent (somatotropie) et c'est pour cela qu'on parle de centre de la parole, de la motricité, etc. Les ensembles neu­roniques ont un rapport étroit avec les fonctions glandulaires qui ont présidé à l'enregistrement. N'ou­blions pas que la thyroïde, par exemple possède une quinzaine différences nerveuses qu'on a cru être des moyens de régulation ner­veuse ? En réalité ces efférences (signifie : qui part de contraire­ment à afférence : qui arrive à) fonctionnent dans les deux sens.


Ainsi, si un rat a enregistré cérébralement son comportement sexuel, soigneusement préparé et « mis en forme » par l'hypophyse, la thyroïde et la glande génitale, la stimulation des centres nerveux qui se situent au niveau de l'hypothala­mus reproduira le même comporte­ment sexuel avec, au besoin, la sé­crétion glandulaire appropriée. C'est un phénomène de réversibilité. Bien entendu, si les expériences de sti­mulation sont effectivement effica­ces, les contradictions et les impas­ses explicatives sont multiples car on ne tient pas, là, le bon cheval. Les bavures existent, nombreuses, et ne dévoilent pas leur énigme. Elles existent à propos des recher­ches sur les centres de la faim, de la sexualité mais aussi pour le som­meil. Par exemple, Bremer prati­qua une section juste au-dessous du thalamus du chat ; c'est la prépara­tion dite « cerveau isolé ». Le chat présenta alors expérimentalement un sommeil léthargique continu, ce qui est normal puisqu'il est séparé de son centre de sommeil se situant un peu plus bas. Mais contre toute attente, les animaux qui survivent à une telle préparation connaissent quand même après un certain délai des périodes de veille et de sommeil ce que les auteurs ne comprennent pas mais interprètent différemment. Une expérience qu'on croyait déci­sive perd ainsi totalement sa valeur.


Autrement dit, croire que la sti­mulation électrique intracérébrale est la preuve que l'origine des fonc­tionnements végétatifs se trouve dans le cerveau équivaut à dire que l'orchestre se trouve dans le micro­sillon. C'est ce que le docteur Gau­tier dénonce en vain depuis plus de quarante ans et ses manuscrits poussiéreux mais inaltérables traî­nent dans des placards attendant que viennent des temps plus intel­ligents.

Vaincre le sommeil

Le problème du sommeil est en­tièrement glandulaire. C'est à ce niveau que doivent se poursuivre les recherches théoriques en même temps que des thérapeutiques vrai­ment efficaces qui agissent sur l'équilibre endocrinien et favorisent la mise en hypofonction de la glan­de thyroïde. Mais c'est peut être trop simple. Par exemple on pour­rait inventer des moyens physiques favorisant le sommeil des grands insomniaques. Il existe les phéno­mènes de monotonie dont les ryth­mes « endorment » la glande thy­roïde. C'est cette loi qui, dans le bercement, est employée empirique­ment de façon immémoriale pour endormir les nouveaux-nés. Le pro­fesseur Passouant, spécialiste du sommeil, remarque que les stimula­tions visuelles rythmées, parvien­nent à provoquer le sommeil et plus facilement chez l'enfant que chez l'adulte (2).


Les travaux du physiologiste russe Roitback, en 1960, ont confirmé ce fait. On peut endormir un chat ou un chien par de simples stimula­tions à basse fréquence effectuées sous la peau. L'italien Pompeiano a obtenu un endormissement iden­tique par stimulation lente des fi­bres cutanées reconnues comme conductrices des sensations tactiles et de pression. La glande thyroïde n'est-elle pas la glande de toute la sensibilité ? Ce sont ces fibres cuta­nées qui, par l'intermédiaire des nombreux récepteurs cutanés : cor­puscules de Pacini, de Meissner, disques de Merkel, etc., agissent directement sur la thyroïde pour obtenir l'endormissement par effet de monotonie, car cette glande est extrêmement sensible aux rythmes monotones. Les douleurs monotones même, si elles ne sont pas fortes, peuvent conduire à l'endormissement. L'explication nerveuse s'avère ici très difficile. C'est la raison pour laquelle certaines personnes ne peu­vent écouter une conférence sans être affectées d'une somnolence in­vincible et inéluctable. Pour des sujets à la thyroïde sensible à l'en­dormissement, le moindre bourdon­nement un peu prolongé, la réci­tation de quelques poèmes, le bruit du moteur sur une route trop droi­te, une conversation à peine pro­longée voient leurs yeux s'appesan­tir. Dans un prochain article, nous parlerons du sommeil sous l'angle glandulaire.

Jean du CHAZAUD. La vie claire Janvier 1979

 

(1) Feed-back : action en retour ou rétroaction.
(2) Pr. P. Passouant, « Le Sommeil, un tiers de notre vie », Stock, 1976

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