Qu'est-ce que l'endocrino-psychologie ?
L'Endocrino-psychologie est une discipline élaborée par Jean du Chazaud d'après les travaux du Docteur Jean Gautier. Le Docteur Gautier a montré que l'unité psychologique et morale d'un individu est fonction de la qualité et de l'équilibre de son fonctionnement glandulaire endocrinien. Il a démontré la prédominance absolue des glandes sur le système nerveux et le cerveau : les substances hormonales, prodigieusement énergétiques, sont à la base même du fonctionnement de l'homme : le système endocrinien permet la liaison, l'information, l'exécution des mécanismes de l'organisme humain.
Jean du Chazaud, héritier des travaux du docteur Gautier et fondateur de l'endocrino-psychologie a mis au point avec un partenaire français : le système Equilios®. Ce système crée une résonance électromagnétique générale, variable pour chaque individu, fonction de sa propre fréquence magnétique individuelle. Ces courants agissent remarquablement sur l'équilibre endocrinien en réalisant le schéma suivant : les glandes paresseuses sont stimulées tandis que les glandes les plus actives sont modérées, d'où équilibration et amélioration de l'état général.
Qu'est-ce que l'endocrino-psychologie ?
L'Endocrino-psychologie est une discipline élaborée par Jean du Chazaud d'après les travaux du Docteur Jean Gautier. Le Docteur Gautier a montré que l'unité psychologique et morale d'un individu est fonction de la qualité et de l'équilibre de son fonctionnement glandulaire endocrinien. Il a démontré la prédominance absolue des glandes sur le système nerveux et le cerveau : les substances hormonales, prodigieusement énergétiques, sont à la base même du fonctionnement de l'homme : le système endocrinien permet la liaison, l'information, l'exécution des mécanismes de l'organisme humain.
Jean du Chazaud, héritier des travaux du docteur Gautier et fondateur de l'endocrino-psychologie a mis au point avec un partenaire français : le système Equilios®. Ce système crée une résonance électromagnétique générale, variable pour chaque individu, fonction de sa propre fréquence magnétique individuelle. Ces courants agissent remarquablement sur l'équilibre endocrinien en réalisant le schéma suivant : les glandes paresseuses sont stimulées tandis que les glandes les plus actives sont modérées, d'où équilibration et amélioration de l'état général.
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Endocrino Psychologie
Le rêve est-il nécessaire à la santé ?
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L'étude scientifique d'un phénomène humain s'est toujours avérée d'une extrême et profonde difficulté pour ne pas dire aux limites de l'impossible. Est-ce un aveu d'impuissance que de constater le très petit chemin parcouru par la science de l'homme par rapport à la technologie ou à la science fondamentale ? C'est peut-être dû au fait que l'homme reste un mystère pour l'homme mais aussi que le principe de causalité s'impose difficilement en science du vivant où s'impose plutôt la grande mobilité des équilibres.
Si nous avons parlé récemment du problème scientifique posé par le sommeil, le rêve n'en demeure pas moins une énigme à l'heure qu'il est. Les théories sur le rêve ne manquent pas, ni les hypothèses sur son mécanisme. Aucune ne retient sérieusement l'attention. L'expérimentation sur l'homme et l'animal bat son plein et certains mécanismes neuroniques et neurochimiques sont élucidés. Mais il s'agit de trouvailles partielles qui ne font guère avancer la solution du problème :
Qu'est-ce que le rêve et à quoi sert-il ?
Il est d'ailleurs probable que le fait de découvrir sa nature exacte nous découvrirait aussitôt sa fonction précise ? Mais faute de la première, la seconde comme la première épuise les chercheurs dans d'assez vaines hypothèses. Certaines de ces hypothèses sur la véritable fonction du rêve découlent directement de quelque découverte expérimentale dûment constatée à propos du rêve : par exemple, ayant constaté, que la durée du « sommeil rapide » ou phase de rêve est importante chez le nouveau-né, on en a conclu que cette période pouvait avoir un rôle dans la maturation du système nerveux. Ou encore : ayant constaté que la phase paradoxale du sommeil (ou sommeil rapide ou sommeil du rêve) s'accompagnait toujours de vifs mouvements oculaires, on en a conclu que le rêveur vivait son rêve et voyait se succéder les tableaux oniriques au fond de sa rétine, etc.
Plusieurs phases de rêve chaque nuit ?
Mais il nous faut entrer dans le vif du sujet. C'est l'Américain Alfred Loomis, qui a précisé dès 1937 par lecture de l'électro-encéphalographie (E.E.G.) que le sommeil ne constituait pas un tout uniforme mais se déroulait en plusieurs vagues. C'est ainsi qu'il y avait 4 phases appelées stades : le stade I qui correspond à l'endormissement, le stade II est celui du sommeil léger et les stades III et IV sont ceux du sommeil profond. Mais c'est en 1953 seulement, à l'université de Chicago, qu'Eugène Aserinsky découvrit un fait curieux en observant le sommeil de patients en laboratoire. Après avoir sombré en phase de sommeil le plus profond pendant plusieurs dizaines de minutes, les dormeurs commençaient à s'agiter. Parfois ils parlaient et gémissaient montrant visiblement qu'ils rêvaient. Sous les paupières, les globes oculaires se mettaient à rouler en tous sens. A chaque observation une telle période se produisait. L'encéphalogramme indiquait alors un tracé rapide ressemblant au tracé de l'état de veille et indiquant par là qu'on avait affaire à une augmentation de tous les métabolismes. A cause de la forme de ce tracé, cette période de sommeil reçut le nom de « sommeil rapide », le cerveau semblant, malgré le sommeil, en pleine activité. Après quelques minutes de cette période rapide qui fut aussi appelée « sommeil paradoxal », le cycle recommençait et le sujet continuait en sommeil lent profond durant 90 minutes environ et ainsi de suite.
Ainsi fut découverte cette période rapide du sommeil ou sommeil des rêves. Pour confirmer la présence de rêves chez les dormeurs en cette période, Aserinsky réveillait les patients au moment précis où le tracé des plumes s'activait sur le papier et où surgissaient les mouvements rapides des globes oculaires. A chaque fois on obtenait le récit d'un rêve. A d'autres phases du sommeil, on n'obtenait un rêve que dans des pourcentages très faibles. Forts de ces nouveaux faits, cette phase de sommeil reçut deux nouvelles dénominations, l'une anglo-saxonne : REM (rapid eye movement) l'autre, française : PMO (phase de mouvements oculaires).
Le rêve est-il indispensable ?
Depuis ces découvertes, les chercheurs considèrent avec le maximum de certitude que la phase paradoxale du sommeil ou phase REM dont la première surgit environ une heure et demie après l'endormissement, constitue la phase du rêve. A partir de là, l'imagination devait aller bon train. Ainsi le rêve finit-il par devenir indispensable, nécessaire à la santé des individus puisque cette nécessité se trouvait inscrite au niveau même des mécanismes physiologiques du cerveau. Et au lieu de considérer scientifiquement la signification exacte de ce mécanisme curieux qu'est la phase paradoxale du sommeil, les auteurs ont préféré interpréter cette donnée en la transmuant en la nécessité qu'il y a de rêver pour les humains comme pour les animaux.
Il semble qu'il y ait eu alors des abus d'hypothèses sur le rêve et non pas assez sur ce qu'on observait physiologiquement. A tel point que plusieurs auteurs se sont efforcés de dénoncer avec des arguments l'assimilation un peu trop légère entre les mouvements oculaires et les images oniriques. Ainsi les auteurs Fuchs et Ron (1968) ont comparé les mouvements oculaires d'exploration vigile et ceux du sommeil chez deux singes normaux. Leurs travaux minutieux constatent une différence radicale entre les deux et conduisent ces auteurs à conclure que les formes de mouvements oculaires au cours de la phase paradoxale ne peuvent être qu'indépendants d'un contenu imagé.
Il serait donc indu de voir dans les mouvements oculaires rapides, la preuve du rêve. Ceci paraît évident lorsqu'on sait que le fœtus humain possède des mouvements oculaires rapides et même des aveugles-né : on ne peut ici invoquer des images. Il faut penser au contraire que cette période de sommeil a un rôle physiologique certain, important, vital et qui est très probablement indépendant de tout contenu onirique. Le rêve ne serait alors qu'un processus secondaire. Comme le montre le docteur Gautier dans ses travaux, le rêve est lié étroitement au réveil même si ce réveil est imperceptible ou surgit en pleine nuit. Mais c'est une autre question. Le Dr J. Segal, spécialiste américain du sommeil écrit : « II y a bien des conjonctures plausibles sur la raison d'être de l'état REM. Mais il n'y a pas encore de réponse et cette raison d'être demeure un mystère » (1).
Bouger les yeux signifie-t-il qu'on « voit » sort rêve ?
Si les mouvements oculaires constatés à cette période précise de REM ont pu faire penser à un déroulement des images oniriques, le fait de raconter un récit de rêve de façon systématique chez des dormeurs réveillés volontairement à cette période précise, n'a pu que conforter les chercheurs dans l'idée que la phase paradoxale est la période de rêve. Nous verrons comment cela a été mal interprété. Et puis, le tracé électroencéphalographique ne montre-t-il pas une forte activité cérébrale ? Tous ces faits étaient certes troublants. L'évidence était là : le rêve occupait bien à lui seul toute une période de sommeil prévue pour cela.
C'est ainsi que les chercheurs et les psychophysiologistes du sommeil ont inféré sans doute beaucoup trop rapidement que le rêve était une fonction indispensable, nettement objectivée par des enregistrements précis et en dehors de tout soupçon.
A partir de là, des expériences sur cette phase privilégiée et mystérieuse se sont données libre cours. On a voulu savoir dans quelle mesure la suppression provoquée de la période paradoxale du sommeil ou phase REM (PMO) conduisait à des troubles et de quelle sorte. Ainsi, verrait-on aisément si le rêve constituait bien un facteur indispensable d'équilibre.
Pour ce faire, il suffit de réveiller le sujet dès que son tracé E.E.G. indique le début de la phase de rêve. II se rendort alors en phase lente de sommeil. Puis on le réveille à nouveau dès la prochaine phase de rêve et ainsi de suite... On ne constate pas de trouble particulier mais les fréquences de sommeil paradoxal augmentent en proportion de leur privation comme s'il se produisait une compensation, c'est le phénomène de « rebond ». Là encore, les savants furent tentés de conclure à la nécessité physiologique de cette période. Et comme cette phase était considérée comme celle du rêve, il était évident que l'on ne pouvait que conclure à la nécessité du rêve. C'est ici qu'il faut surtout, à notre avis, dénoncer cette fausse assimilation du sommeil paradoxal à la période de rêve. Les choses sont un peu plus complexes. Là, bien sûr, nous allons contre ce qui est admis couramment et l'on ne comprendra pas une pareille objection.
Le rêve n'est qu'une fonction du réveil
Qu'on nous permette tout d'abord d'invoquer le bon sens. Il a été observé depuis toujours que le rêve est lié au réveil. Les observation abondent. On ne voit guère comment l'observation courante ne serait plus digne de foi. Alfred Maury au XIXe siècle a relaté un célèbre rêve :
« J'ai eu l'occasion jadis, écrit-il, de mesurer la durée d'un rêve. En 1917 ou 1918, dans un cantonnement de repos, en Lorraine, avec mon camarade Fèvre, universitaire, nous avions loué une chambre où nous pouvions lire et travailler; elle donnait de plein pied sur un verger... On parlait beaucoup d'attaques par les gaz. Un soir, je rêve que les Allemands lancent un gaz terrible à odeur de coing. Je suffoque, je râle interminablement. A ce moment Fèvre me secoue et m'éveille de mon cauchemar. Il venait d'entrer en mordant un coing qu'il avait cueilli au verger. Le rêve avait donc duré de l'entrée de Fèvre à mon éveil. On a répété l'opération (...) cela faisait 2 à 3 secondes. »
Le rêve dure donc un temps extrêmement court et il doit probablement en être toujours ainsi. De plus, il est toujours lié à un réveil. Mais le fait qu'il soit si court et qu'il soit lié au réveil du donneur sont deux choses nécessairement complémentaires et simultanées car un réveil est toujours aussi quelque chose de court. On ne met pas une heure à se réveiller. La reprise de l'état conscient, de l'état de veille ne dure que 2 ou 3 secondes. Or le rêve n'est en quelque sorte qu'une modalité du réveil. On nous dira que c'est une simple hypothèse. Non. Qui peut avancer une seule fois que le récit d'un rêve actuel n'a pas été fait par quelqu'un qui venait de se réveiller ? Évidemment personne car la preuve du rêve ce n'est pas un tracé E.E.G. de phase paradoxale dont on ne voit aucun contenu mais seulement un certain effet. La preuve du rêve c'est le récit que fait le sujet une fois qu'on l'a réveillé. Le sujet rêve parce qu'on le réveille et non parce que son tracé E.E.G. est activé. Cette activation a une autre cause. Or les auteurs disent qu'il y a concordance entre le récit de rêve et le tracé activé de l'électroencéphalogramme. Peut-être, mais concordance n'est pas preuve : car on trouve des rêves à toutes les phases du sommeil — en beaucoup moins grande proportion toutefois — et il arrive aussi que des sujets réveillés en pleine phase paradoxale ne racontent aucun rêve. Il y a un problème certain à généraliser ainsi que phase paradoxale = rêve.
Si le sujet réveillé en phase de sommeil rapide raconte un rêve, c'est parce que le dormeur a « interprété » le réveil eu fonction de sensations qu'on lui a fait subir pour le réveiller : l'appeler, le secouer, le toucher, l'éclairer, etc. Puisque le rêve ne dure que quelques secondes, le sujet a largement le temps "d'interpréter" oniriquement les modalités du réveil. On a constaté en effet que le contenu du rêve raconté avait un rapport étroit avec la façon dont on a sorti le sujet de son sommeil. D'autre part, ce sont les sujets dont les fréquences de réveils sont nombreuses surtout dans le sommeil du matin, qui présentent des rêves à répétition.
Le REM a une toute autre signification
Cette observation du rêve lié nécessairement au réveil (puisque le rêve n'est que l'interprétation imagée des modalités du réveil) peut-elle s'accommoder avec le fait que le rêve pourrait aussi survenir en pleine nuit, sans réveil, en des phases régulièrement ponctuées au cours du sommeil (phase paradoxale) ? Il faut refuser cette interprétation mais penser plutôt que la phase paradoxale de sommeil, présentant effectivement une activation extrêmement nette de l'activité cérébrale, est tout à fait sensibilisée et apte à recevoir, lors d'un réveil éventuel en cette phase, de nombreuses imageries oniriques. En d'autres phases, le réveil ne rencontrant pas cette activation cérébrale, le sujet est dans un état de confusion mentale, de lourdeur, d'appesantissement qui ne laisse apparaître que rarement la possibilité d'un rêve. Reste à savoir ce qu'est cette phase paradoxale.
Le pourquoi de cette activation cérébrale de la phase paradoxale est une autre question qu'il serait trop long de mentionner ici. Disons qu'elle représente le « casse-tête » des chercheurs qui n'ont toujours pas déterminé pourquoi elle existe et comment elle se déclenche. Les hypothèses neurologiques sont nombreuses mais ce ne sont que des théories.
Finalement, le problème est de savoir ce qu'est cette phase paradoxale du sommeil si elle n'est pas une période spécifique du rêve. Le rêve n'en est, en effet, qu'un aspect secondaire et dont on a fait, à tort, l'aspect majeur, puisqu'on a même parlé d'une « fonction biologique de l'imaginaire ». Nous avons conscience, par ces affirmations, d'être totalement en désaccord avec les interprétations actuelles. Mais ce n'est pas l'accord qu'il faut chercher mais la vérité, fût-elle expérimentale. Convaincu des erreurs interprétatives de certaines recherches actuelles, il nous faut les dénoncer tout en expliquant comment se passent beaucoup plus probablement les phénomènes. Dans un prochain article, nous aborderons l'explication physiologique du rêve.
Jean du CHAZAUD. La vie claire Mars 1979
(1) G. Luce et J, Segal, Le sommeil. Paris, Fayard, 1969.